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Les femmes de la Bible s’attardaient souvent auprès des puits !
C’était là qu’on se racontait les nouvelles, qu'on réglait les querelles, qu'on prenait position, qu’on s’influençait mutuellement et que l’on se transmettait les traditions les unes les autres. On y soignait les cœurs brisés et, plus que vraisemblablement, on y blessait aussi les autres. On y voyait les disputes, la jalousie et la compétition entre femmes. Que les circonstances fussent bonnes ou mauvaises, elles se retrouvaient, puis posaient leur seau sur la tête et rentraient chez elles. Elles apportaient l’eau, cette eau qui purifie et maintient la vie, sans laquelle tout ce qui est vivant mourrait. Elles apportaient la vie.
Dans le monde, il y a tant de choses à purifier, tant de soif. Tout être humain se souille, que les taches soient visibles ou invisibles. L’athée déclaré comme le pécheur honnête ont tous deux soif et besoin de purification.
Qui apporte l’eau apporte aussi ce qu’il faut pour vivre.
L’auteure Maija NYMAN dresse une galerie de portraits de femmes de la Bible qui viennent nous rencontrer dans notre vie d’aujourd’hui. Chacune d’elle est comme un miroir qui vient nous interroger et nous apporter les solutions qu’elles ont trouvées dans leur relation avec le Créateur. Ces femmes de la Bible viennent nous dire “tu vas t’en sortir !” Ce qui t'arrive n’a rien de nouveau. De métiers différents, de milieux sociaux distincts, dirigeantes ou dirigées, mères ou stériles, elles veulent nous raconter leur histoire. Leur monde et leurs sentiments peuvent nous retrouver dans ce que nous vivons. Sur la surface de l’eau, leurs visages se reflètent mais après tout, peut être est-ce le nôtre !
