Il est indéniable que la science progresse et qu’elle connaît de mieux en mieux l’univers et la nature. Il est tout aussi indéniable qu’elle n’est, à un moment donné, que provisoire.
On peut également parler d’évolution dans la compréhension et l’interprétation des textes bibliques, mais, l’expérience historique le prouve, la Bible résiste à tous les assauts, surmontant les difficultés liées aux relations Bible/Science.
Aussi, quelle attitude le chrétien doit-il adopter vis à vis des problèmes « Bible et Science » de notre époque ?
C’est ce que le présent ouvrage essaie de présenter.
Un extrait du livre :
Par ailleurs, dans l’histoire des sciences on peut voir les réticences du corps scientifique souvent athée, envers les col-lègues qui ont une spiritualité, ceci bien que bon nombre de découvertes le furent par des ecclésiastiques.
Les lois de Mendel restèrent d’abord ignorées : Mendel était moine… De même, Lemaître, astrophysicien de valeur ne fut pas en odeur de sainteté, si on peut dire. Quand il émit l’idée qu’on pouvait concevoir l’espace à partir d’un atome primitif et que le commencement de l’espace a marqué le commencement du temps, ce fut un tollé, une tempête de protestations. Cela sentait la création divine ! Il ne fut pas question de lui attribuer un prix Nobel. Il a fallu attendre que Lemaître soit mort pour qu’on reconnaisse son génie .
Les scientifiques sont souvent matérialistes, il ne faut pas l’oublier, et parfois même racistes. Quand Einstein émit l’idée de la relativité celle-ci fut qualifiée de pensée talmudique, de science juive . Des conférences qu’Einstein devait faire en 1922 à l’Académie des Sciences et à la Société Française de Physique furent annulées car les membres de ces organismes voulaient alors créer des incidents . Certains physiciens voyaient la théorie de la relativité comme un complot juif, une dangereuse influence des milieux juifs sur l’étude de la nature !
Aucune science n’échappe à la partialité et le cas échéant au mépris.
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